Japonismes

 

du 7 novembre au 22 décembre 2018

Peintres : Yutaka IMAÏ - Serge SAUNIÈRE
Sculpteur: Jean Patrice OULMONT

 


Une extrême sobriété rassemble les trois artistes que nous présentons. Un « presque rien » leur suffit à imposer une présence. On ne peut s’empêcher d’évoquer cette énigmatique formule du bouddhisme zen « Tout est rien, rien est tout » Les encres de Saunière, simples tracés du pinceau sur papier japonais, les peintures d’Imai, subtiles et silencieuses variations d’un noir à un autre noir, les sculptures de Oulmont évidant la « tendresse » du bois pour faire surgir l’esprit qui habite l’arbre, selon l’antique croyance shinto. Nous sommes bien pour chacun d'eux, dans une forme de japonisme.
Les cultures extrême-orientales, Chine et Japon en particulier, continuent de fasciner l’Occident. Le japonisme, comme mode artistique, désigne l’attrait de l’Europe pour le Japon tandis que ce pays, longtemps fermé, s’ouvrait au monde à la fin du 19e siècle. Quelques 150 ans plus tard, la fascination opère encore. En témoignent les multiples manifestations culturelles officielles, « Japonisme 2018 ». Elles nous ont offert un titre, mais avant tout, nos choix ont été guidés par l'évidente résonance entre les œuvres de ces trois artistes. Chacun d'eux invente son japonisme et nous propose le silence de la contemplation esthétique.

 

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Autour de Georges BRU

 

Après une fermeture estivale prolongée, la galerie reprend ses activités avec l' accrochage annoncé "Autour de Georges BRU",  artistes de la galerie et invités... 

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Sur le motif

 

Peindre et regarder le paysage, être sur le « motif » semblent de nos jours des pratiques rescapées du XIXème siècle. La figuration nouvelle, lorgne vers l' « imagerie » en privilégiant le rapport à l'image photographique plutôt que le contact avec la réalité sensible. Pourtant l'image du réel n'est pas le réel mais son cliché.

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Architextures de Philippe RILLON et bois polychromes de Hans JORGENSEN

 

Cinq ans déjà depuis l'ouverture de la galerie en avril 2013! A plusieurs reprises, nous avons montré les œuvres de Hans Jorgensen : ses sculptures en bois polychrome participaient aux expositions  La part de l’ombre et  Arcanes de la nuit. De Philippe Rillon, fondateur et responsable artistique de la galerie, outre l’exposition  Mythologies intérieures,  nous avons présenté ses œuvres anciennes. L’un comme l’autre, fidèles à leur univers si particulier, ont renouvelé leur expression. Artistes authentiques, ils se défient de la routine des savoir-faire. Pour eux comme pour tous les artistes de la galerie, chaque tableau, chaque sculpture est une aventure, un monde toujours réinventé. Philippe Rillon et Hans Jorgensen sont donc en constante évolution. Sans rupture brutale mais par de lentes métamorphoses, les  Architextures  de Philippe Rillon et les Bois polychromes  de H. Jorgensen nous proposent de nouvelles émotions.

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L'impermanence des choses

 

« Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement » aurait dit Bouddha.

Point n’est besoin de se plonger dans la pensée orientale pour estimer que l'existence de toute chose est éphémère. Les artistes de cette exposition, Nicole BOTTET, Christian PERRIER, Véronique NÉROU et Gisèle LACROIX, explorent cette évanescence des êtres et des choses. Ils s'affranchissent de l' évidence prétendue du réel pour en montrer l'instabilité. Rien n'est fixé dans l' apparence, tout est saisi dans l' évanescence. Les choses apparaissent et disparaissent à la fois, et singulièrement, ce flou du regard, cette fragilité renforcent la présence de l'œuvre comme une invitation à plonger en nous-même et à percevoir notre propre impermanence.

 

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4 figuratifs contemporains - 40 ans d'amitié artistique

 

 

Les quatre artistes de cette exposition, Pierre DESSONS, Abraham HADAD, Jörg HERMLE et Marc GIAI-MINIET se retrouvent une fois de plus sur nos cimaises.

Reconnus par un large public amateur, ils exposent ensemble en de nombreuses manifestations, en France et à l’étranger, et cette connivence ne nous est pas parue fortuite.

Nos quatre artistes partagent un renouvellement de la figuration qui plonge ses racines dans toute la modernité, expressionniste, surréaliste ou autre, pour en faire surgir un univers rigoureusement singulier à chacun d’eux. L’étrangeté humoreuse et toujours renouvelée de leurs espaces picturaux peut déranger. En cela, ils sont foncièrement contemporains. Au sens littéral du mot, leur œuvre est inédite, contemporaine, inscrite à contre courant des postures post-modernes qui voudraient que la figuration ne puisse plus que revisiter et citer les œuvres du passé. Eux créent des mondes!…

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Variations Lyriques

 

 

 « Le lyrisme est l'expression d'une émotion personnelle intense » lit-on dans les dictionnaires. Il est avant tout poétique et musical. Mais, depuis que l’abstraction « Lyrique » en a montré le chemin en peinture, tous les arts peuvent chevaucher l'émotion dans son jaillissement. Notre exposition en témoigne, à contrario des courants qui, à la suite du pop art américain refusent toute émotion et subjectivité personnelle. Les peintures de Françoise Bertsch et de Catherine Guiraud, les sculptures d' Elisabeth Oulès mobilisent toutes les ressources du langage plastique, forme, couleur, matière, espace, contrastes des opacités et des transparences, comme autant de ressources pour exalter l'élan poétique qui habite chacun de nous.

 

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Point, ligne, plan...Espace

Le titre de notre exposition est aussi celui du livre de Vassili Kandinsky 1. Avec nos trois artistes ( deux peintres : IMAÏ - MANSUY et un sculpteur : THOMAS d’HOSTE) nous revenons aux éléments primordiaux du langage pictural abstrait et à la «plastique pure» : Le point d’abord, qui existe à peine, silencieux et immobile aux limites du néant. Pourtant, par son déplacement dans le plan du tableau, il en rompt l’ immobilité originelle et introduit des dynamiques nouvelles avec la perception des contrastes: verticalité, horizontalité et sinuosités de la ligne.

Puis, le déplacement de la ligne engendre le plan qui, à son tour se met en mouvement et définit la troisième dimension, l’espace de la sculpture.

Ces éléments premiers du langage plastique résonnent en nous comme la création d’un monde. On croit entendre une définition autre de la géométrie, quand naissent correspondances et analogies, tandis que rythmes, intervalles, proportions, textures, sonorités, tonalités jouent de leur polyphonie, comme une musique pour les yeux.

 

1/   « Point, Ligne, Plan », paru en 1926 tandis que cet inventeur de la peinture abstraite enseignait au Bauhaus de Weimar les règles élémentaires de la « grammaire des formes » aux côtés de P. KLEE, W. GROPIUS, J. ITTEN, O. SCHLEMMER etc...

 

 

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Arcanes de la nuit

 

La nuit s'installe, les lumières de la conscience s'éteignent. L'esprit oscille entre frayeur et fascination. Dans la pénombre qui gagne, les contraires se pénètrent, des créatures hybrides se dessinent. La face cachée de l'être se dévoile, brisant les tabous et leur cortège de transgressions, de débauches, de mort. Les œuvres de l'exposition « Arcanes de la nuit » comme les formules secrètes des anciens alchimistes, se présentent comme des énigmes. Leur mystère reste intact, aucune interprétation, aucun code, ne viendra éclaircir leur inquiétante étrangeté. Les quatre artistes présentés explorent à leur manière les profondeurs de la nuit. Surgissent alors d'inquiétantes créatures. Figures animales ou humaines chez Victor Soren, personnages interlopes de Denis Pouppeville, guerriers et amazones surgis de la nuit des temps chez Hans Jorgensen, barques échouées d'un lointain périple pour Isabelle Vialle, autant d'aspects singuliers que la lumière noire illumine en écho aux nuits qui nous habitent.

 

 

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Têtes...

 Ils en font des têtes!...

Nous avons proposé aux artistes de nous faire des têtes ! Beaucoup se sont pris au jeu, et nous en proposent des petits et moyens formats conçus pour cet amical tête à tête. Une exposition collective, donc, regroupant 19 artistes, peintres et sculpteurs, rythmée par ce motif récurrent: la tête humaine. Source inépuisable d’inspiration, la tête, son visage, le portrait, se laisse traiter de tous les noms, trogne, tronche, binette, caboche, bouille, gueule.... sans oublier son origine latine: testa, pot de terre, ni qu’en français, ce pot de terre a détrôné le chef (caput) pour désigner ce que l'homme a de plus précieux mais aussi de plus fragile.

 Peintres :

Georges BRU - Pierre DESSONS - Marc GIAI-MINIET - Abraham HADAD -

Jörg HERMLE - Bernard LE NEN - Bernard OUVRARD - Denis POUPPEVILLE

Marc PRIALNIC – Bernard PRIVAT - Victor SOREN - Jean-Paul SOUVRAZ

Bernard THOMAS-ROUDEIX - Isabelle VIALLE

Sculpteurs :

Frédéric BRIGAUD - Yukichi INOUE - Hans JORGENSEN - Janos KALMAR

Pascale PROFFIT

25 janvier - 4 mars 2017

vernissage mercredi 25 janvier à partir de 18h30

 

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Autour de la céramique

 

 

La céramique est dans cette exposition le trait d’union entre des artistes par ailleurs peintres et sculpteurs. Chacun à sa manière, ils ont introduit dans leur univers ce médium des plus anciens qui émane de l'alchimie de trois éléments primordiaux: la terre, l'eau et le feu. Son usage remonte aux origines de l'humanité. Qu'elle soit terre cuite, grès, faïence ou porcelaine, la céramique fixe l'empreinte du geste et se plie à toutes les volontés, à tous les rêves. Formes, couleurs, matières, une infinité de possibilités s'offre à l'imaginaire de l’artiste. Porte-lune d’ Odile Frachet, joyeuses gargouilles de Pascale Proffit, extravagantes figures de Bernard Thomas-Roudeix, ces œuvres diverses et singulières révèlent la fécondité essentielle du matériau qu’est la terre argileuse.

 

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L'invention du paysage

 

Le mot « paysage » est apparu au milieu du 16e siècle pour désigner un tableau représentant un morceau de nature. D'elle-même, la nature ne nous offre aucun paysage. C'est le regard qui y découpe, qui choisit un morceau digne d'être représenté ou simplement admiré. De ce fait, le paysage à proprement parler est toujours une invention.

Entre point de vue et point de fuite, s'ouvre au regard de l'observateur une étendue limitée par la ligne d'horizon. Ainsi définit-on le paysage. Mais peut-on lui assigner de telles limites? Déjà le romantisme a fait du paysage le reflet des états d'âme, bousculant ainsi le parti pris d'objectivité.

Les peintres Jean-François Oudry, Gottfried Salzmann, Bernard Thomas Roudeix repoussent encore ces limites et brouillent tous les repères hérités de la tradition picturale. Le paysage s'invite en ville, multiplie les points de vue, combine des perspectives multiples. Qui regarde? Que voit-on? D'où voit-on? Chaque œuvre interroge notre regard et l' entraîne dans une aventure visuelle. Le paysage n'est plus seulement une donnée de la vue, mais devient le possible d'un vécu.

Viennent alors, en contrepoint, les sculptures de Hideko Miyata et de Yukichi Inoue. Pourtant qu’y-a-t-il de plus étranger à la sculpture que la notion de paysage? Son rôle serait plutôt de s'inscrire dans son espace, de le mettre en tension et le faire exister comme paysage. Les marbres-signes de Miyata, les Petites forêts  d' Inoue, par leur présence, ont vocation à s’inscrire dans le paysage plutôt que de le décrire.

 

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MINIMENTA

Exposition prolongée jusqu'au samedi 9 juillet

 Our exhibition Minimenta is prolongated untill sat. july 9

(réception de clôture - finissage à partir de 18h, samedi 9 juillet)

 

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Abstraction?

 

Abstraction contre figuration, cette fausse querelle qui a un moment échauffé les esprits, est heureusement depuis longtemps dépassée. Elle n'aurait sans doute pas existé si le mot « abstraction», tiré du champ de la philosophie et appliqué à l'art, n'avait prêté à de nombreuses confusions. En effet, peindre ou sculpter c'est toujours « abstraire », ou extraire des éléments du réel pour les re-présenter en dehors de leur contexte perceptif ou affectif. Mais n'est-ce pas la caractéristique-même de l'œuvre d'art que d'abstraire le sujet du tableau de son contexte ?

Les artistes que nous présentons, sont résolument non figuratifs. Mais ils n'ont pour autant pas déserté la réalité. Pour eux, comme pour toute la modernité en art, le réel ne se borne pas aux apparences perceptives, mais est aussi intérieur, subjectif... L'artiste invente et rend visible  (Paul. Klee ). Il peint le monde qui l'habite et celui qu'il habite. Ainsi, depuis toujours, se dressent des ponts vers nos réalités particulières.

 

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ACCROCH'COEUR

  Pour le 3ème anniversaire de la Galerie, notre exposition "Accroch'coeur" montre des oeuvres de nos artistes sorties des réserves de la galerie...

Vous avez donc dix jours (jusqu'au 30 avril) pour nous rendre visite et poursuivre l'exploration. Le savant désordre des petits et moyens formats de ces artistes exposés depuis l'ouverture de la galerie témoigne mieux que mille mots de l'esprit qui les rassemble. Ces oeuvres peuplent nos réserves et n'aspirent qu'à être regardées, aimées, choisies, adoptées.

 

Les artistes accrochés (ordre alphabétique)

F. BERTSH - Ch. BISKUP - G. BRESCIANI - F. BRIGAUD - G.BRU - A.A. CARRON - J.M. CARTEREAU - N. COSENTINO - P. DESSONS
M. DOLLE-LACOUR - M. DOREMBUS - P. DUCLOU - F. DUMINIL -
DUSKA - J.M. EHANNO - E. GERBAUD - M. GIAI-MINIET - J. HERMLE - Y. IMAI - Y. INOUE - M. IZNARDO - H. JORGENSEN - J. KALMAR - KITAKATSU - J. KORTZ-WAINTROP - M. MADORE - E. OULES - D. POUPPEVILLE - P. PROFFIT - S. SAUNIERE - J.P. SOUVRAZ - V. SOREN - B. THOMAS-ROUDEIX - P. VEYRON - I. VIALLE - WOLFRAM.

 

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Entre NOIR et BLANC

« A noir, E blanc... » Voyelles, le célèbre sonnet d'Arthur Rimbaud s'ouvre sur un double contraste. Le son A, pour le poète exprime la plénitude de la voix qu'il associe au noir, perçu comme le condensé de toutes les couleurs (vision évidemment poétique exempte de toute considération scientifique). Le son E, à l'opposé est blanc, souvent muet. C'est l'élément fluide de la parole, sa respiration, son silence. Cette analogie poétique correspond parfaitement aux artistes qui s'expriment en noir et blanc. Grande a été cette tendance dans les année 50/60. Parmi les plus connus, rappelons Soulages, Marfaing, Hartung, Kline, Prassinos, Fred Deux.. Les artistes que nous présentons, Christophe BISKUP, Michèle IZNARDO, Serge SAUNIÈRE, Sylvie TESTAMARCK s'inscrivent dans cette lignée, en y ajoutant chacun la singularité de son univers. Tout est possible avec le blanc du papier et le noir de l'encre, du fusain ou du crayon. L'essentiel est dans la tension entre ces deux pôles complémentaires. Du noir-noir au blanc le plus clair, se disent tous les contrastes du Plein et du Vide. Noir et blanc se font mutuellement valoir, s'opposent et se rejoignent dans l'infinité de tous les gris.

 

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L'Ange du Bizarre

 

  Le Beau est toujours bizarre écrit Baudelaire dans Curiosités esthétiques. Le bizarre? Baudelaire, traducteur d'E.A.Poe, l'a déjà rencontré dans l'une des nouvelles les plus extravagantes de l'écrivain américain: « L'Ange du Bizarre ». Une apparition imprévisible et grotesque y hante le narrateur. L'Ange du Bizarre viendrait donc nous visiter comme une rencontre inattendue, étrange... Nous nous extrayons alors de la pesante réalité des habitudes. Le sens commun est pris en défaut, la conscience pénètre dans les mondes inexplorés de l'imaginaire. Terrifiant, féroce, inquiétant , incongru, grotesque, ironique, souriant parfois... l'Ange du Bizarre possède mille visages. Mais, tout bizarre n'est pas nécessairement beau. Baudelaire écrit plus loin : « Je dis ( que le beau) contient toujours un peu de bizarrerie non voulue, inconsciente et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement beau ». Les artistes que nous présentons, ne sont ni volontairement ni artificiellement bizarres, mais leurs œuvres sont singulièrement belles... Tous sont habités au plus profond d'eux-mêmes par l'ambivalence, l'entre deux de tous les mondes où règnent les forces de l'inconscient. Par delà la grande diversité de leurs expressions, ils se retrouvent en ce lieu.

 

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Temps calme, beau fixe

 

 La lumière toujours façonne l'ombre comme le reflet inversé de sa puissance. Une de nos précédentes expositions explorait « La part de l'ombre ». Cette fois, les artistes que nous présentons, n'ignorent pas tumultes et tempêtes intérieurs mais préfèrent contempler des rivages plus calmes. Le difficile combat de la création est pour eux quête d'harmonie et tentative de réconciliation avec le monde. L’ombre y est transcendée par la joie d’exister dans la beauté de la nature. L’eau, la terre, le ciel, éléments primordiaux sont au cœur des peintures de Gianbattista Bresciani, des dessins et pastels de Jean-Marc Ehanno, des pastels de Nadine Cosentino et des sculptures de Catherine Bouroche. De ces œuvres, diverses par la forme et la matière, se dégage une énergie sereine comme une invitation à redécouvrir l’harmonie du monde.

 

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Hommage à Franck DUMINIL

   En juin 2013, Franck DUMINIL participait à notre exposition « Ineffable Présence ». C'est alors qu'il nous fit part de son vœu, exposer à nouveau dans notre galerie en une exposition personnelle partagée avec son ami Jean Suzanne. Depuis les années 90 (galerie AA Paris), jusqu'à 2013 (Mers les bains), de nombreuses expositions les ont réunis. Hélas, Franck nous a quitté avant que nous n'ayons pu réaliser son souhait. Nous honorons donc notre promesse en lui rendant cet hommage.

 En apparence pourtant, rien ne semble plus opposé à la sculpture de Jean Suzanne, recherche de la forme pure que la peinture de Franck Duminil située au-delà de toute forme définie. Mais cette contradiction est en réalité une complémentarité qui établit entre leurs œuvres un dialogue inattendu surprenant et inépuisable.

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Des lointains familiers

24 juin - 18 juillet 2015

 

Muriel DOREMBUS – Amélie DUCOMMUN – peintures

Pierre YERMIA sculptures bronze

 

Les paysages et figures des artistes que nous présentons pour cette seizième exposition (la dernière avant fermeture estivale) semblent venir d'un ailleurs indéterminé. Mais bien vite, nous les apprivoisons. Nous y retrouvons nos états d'âme, notre intériorité. Les fragiles silhouettes de Pierre Yermia, celles de Muriel Dorembus, au bord de l'effacement, nous parlent de notre condition. De même, les paysages d'Amélie Ducommun vagabondent entre réminiscences et sensations. Chacun, avec son langage, évoque la parenté avec ce qui nous entoure : le monde est notre famille .


 

 

Muriel DOREMBUS Lointains XXI, technique mixte/papier 41x56cm 2014

 

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